Jade Myers
Messages : 14
Date d'inscription : 20/08/2010
Âge du perso : 33 ans
 | Sujet: Jade Myers  Sam 21 Aoû - 0:35 | |
| Description psychologique
Le trait de caractère qui prédomine chez moi ? Je dirais que c’est le sérieux, on m’a souvent reproché d’être vraiment trop sérieuse, je trouve ça plutôt valorisant moi personnellement, après si ça dérange certains. Attention par sérieuse, je n’entends pas maniaque, j’ai simplement vécu ma vie de façon organisée et j’aime quand les choses le sont, ça évite surtout les emmerdes mais ça, même en s’organisant, on y coupe jamais. Autrement je suis plutôt quelqu’un d’ouvert, je peux discuter avec tout le monde et n’importe, la timidité c’est pas trop mon truc, et j’avoue que je lie souvent des amitiés plus fortes avec les hommes. Que m’a-t-il été dis encore...Ah oui, j’ai un caractère bien trempée et je suis beaucoup trop téméraire, mais ça, ça revient à ma notion de sérieuse, je suis téméraire c’est vrai, mais il m’arrive rarement de foncer tout droit sans réfléchir, quoi que ça peut m’arriver. Quand je me lie à quelqu’un, j’ai tendance à oublier la réflexion, je deviens protectrice, je peux même devenir violente si on lève la main sur cette personne. Autrement je suis très amicale et plutôt facile à vivre, pourvu que vous ne débordiez dans ma vie pour y foutre le bordel ou pour me faire la vida loca, il y aura toujours moyen que l’on s’entende. Au final, je plutôt sociable et sympathique, très protectrice, je suis aussi assez maline, j’aime la vie.
Il y a encore trois chose que vous voudrez savoir sur moi, la première c’est que je suis née avec une intelligence supérieure à la moyenne, c’est justement ce qui m’a valu d’intéresser mes premiers employeurs, quand on était encore sur terre. Le second point c’est que j’aime les femmes autant que les hommes...enfin je n’ai jamais été amoureuse d’un homme mais j’ai échangé quelques nuits avec certains. Enfin la dernière et non des moindres, si vous voulez jouer la forte tête avec moi, je peux devenir particulièrement méchante et mauvaise dans mes mots, mais j’en viens rarement aux mains.
Manies/TOC
Mes manies ? Sujet sensible que vous attaquez là ! J’ai la fâcheuse manie d’énerver les gens qui m’agacent, plutôt que de leurs dire, je vais tout faire pour les mettre en boule et les faire partir seulement parfois quand je ne suis pas d’humeur, je peux le faire à des personnes qui me sont sympathiques.
J’ai aussi ce mauvais de faire glisser mon pouce et mon index quand je suis nerveuse, c’est un signe assez voyant et qui ne trompe pas, il m’arrive parfois de le faire aussi quand quelqu’un m’énerve assez, c’est un signe que je ne suis pas loin d’exploser.
Pour terminer j’ai cette manie de rougir aux compliments, mais uniquement aux compliments féminins, c’est surement une des seule chose qui laisse deviner mon attirance pour les femmes, mais c’est assez dérangeant.
Idéaux
Il n’y a pas si longtemps, j’aurais répondu sans hésiter que c’était de coloniser la planète, mais les choses ont changé, aujourd’hui c’est...différent. Je crois en une cohabitation, malheureusement entre les humains qui nous tirent dessus et nous qui avons besoin de matériel pour survivre, c’est loin d’être simple. Je crois aussi qu’il peut exister un remède à la mutation que les humains ont connu, toutefois je dois bien avouer que je ne suis pas sûre de vouloir redevenir humaine. Je crois toujours qu’il est important pour les humains de coloniser cette planète, toutefois je redoute ce qu’ils pourraient faire concernant ceux qui comme moi ont muté, ceux qu’ils appellent les « Infectés »
Aptitudes
J’ai appris très jeune les arts martiaux, ce qui fait que j’en connais un paquet, ça surprend souvent, surtout les hommes d’ailleurs. C’est que j’ai un petit nombre de connaissance quand même, jiujitsu, free fight, aïkido, kick boxing, krav maga, taekwondo, kyokushinkai. Rien que ça pour moi toute seule, enfin c’est que mon métier a bien aidé, et mon père aussi, mais on verra ça un peu plus tard si vous voulez bien.
J’ai un véritable don d’improvisation, je vous lai dis, à la naissance on m’a trouvé une intelligence plus élevée que la moyenne enfin à la naissance un peu plus tard à l’école. Du coup j’applique mon intelligence pour des situations où il faut réfléchir très vite et j’arrive à improviser rapidement et intelligemment même dans des situations de stress, c’est plutôt un don et parfois une malédiction, sauter à travers une fenêtre et atterrir dans la rue est une bonne idée, sauf quand on néglige les éclats de verre qui vous rentrent dans la peau.
J’ai utilisé des armes, des armes à feu notamment, je suis assez douée avec des armes à feu, je suis même bonne tireuse mais j’ai un grand respect de la vie, je n’aime pas tuer, même les animaux, moins encore les humains vous vous en douterez.
Et je suis d’une souplesse surprenante, sans être contorsionniste ni que ça fasse entièrement partie de ma nature, j’ai toujours été plutôt souple ce qui a été pratique dans certaines circonstances.
Description physique
Un mètre, soixante-quatorze, ça fait de moi une femme plutôt grande et ce n’est pas plus mal, ça évite que je sois trop souvent prise de haut parce que j’ai horreur de ça. Mes cheveux sont assez souvent rangés en...bataille organisée, la coquetterie n’a jamais vraiment été mon tort, je les brosse, je les rends présentables, mais dans cette jungle il faut me croiser avant dix heures pour que ma coiffure ressemble encore à quelque chose. Autrement sans être une montagne de muscles, ma morphologie s’est adaptée aux arts martiaux que j’ai appris, mais aussi aux entrainements à la « Ferme ». Si l’on considère les parties de mon physique susceptible d’attirer les regards, je dirais que mes fesses sont surement l’endroit le plus regardé mais je vous conseille sérieusement d’être discret quand vous le faites.
Style vestimentaire
Vous allez surement rire ou au moins sourire quand je vais vous dire que j’ai été formée à porter des robes, des jupes et des vêtements décolletés. J’ai toujours eu un style garçon manqué, jean ou pantalon, t-shirt ou débardeur, j’adore les vestes en jean, et les trois quart du temps mes couleurs sont très sombres, du noir, du bleu nuit, du kaki régulièrement, armée oblige. Mais oui, autrement j’ai été formée à porter des jupes, vous me verrez peut-être en porter une, mais ça sera surement une pièce d’un tailleur plus que véritablement une jupe pour séduire ou allumer. Les robes c’est uniquement en grandes occasions et là, je ne connais souvent pas beaucoup de couleurs différentes non plus, elles sont d’un violet intense, d’un noir assez mat ou bleu nuit, j’ai mes couleurs, je vous l’ai dis. Aux pieds, des rangers ou des baskets...non pas avec les robes ! Là ceux sont plutôt des talons hauts mis le moins longtemps je les portes, le mieux je me sens, ce n’est pas vraiment mon genre de chaussures.
Autres particularités
J’ai des tatouages, enfin ceux sont deux tatouages qui semblent n’en être qu’un. Un ânkh, symbôle de longue vie égyptien, surmonté d’un oeil de Horus qu’on appelle aussi Oudjat, et celui-là c’est un symbole supposé protégé son porteur, autant dire que dernièrement...ça a foiré. Ils sont au niveau de mon omoplate droite, donc inutile de demander à les voir pour me faire déshabiller, c’est perdu d’avance.
J’ai aussi pour particularité d’avoir des cicatrice, une sur le bras gauche un couteau que j’ai vu de beaucoup trop près à mon goût. Si vous passez votre main dans mon dos, vous sentirez ma peau être râpeuse, c’est ce qui arrive quand vous glissez sur le verre d’une vitre après l’avoir traversé. Enfin en dessous de ma poitrine, vous n’aurez aucun mal à devenir qu’on m’a tiré dessus. Prélude
Los Angeles. C’est là que débute mon histoire. Mon père et ma mère s’ils avaient dû se présenter devant votre porte auraient pu dire à l’unisson « CIA ouvrez ! ». Quand à moi, et bien je suis comme un cheveu sur la soupe, j’étais inattendue, le petit plus qu’on ramène d’une mission en Iran et une nuit de planque un peu trop torride. Même si la CIA n’approuvait pas trop les relations entre agent, ils étaient déjà ensembles, moi j’étais simplement le fruit du hasard, un heureux hasard d’ailleurs si vous me permettez, après tout faut pas oublier quand sans ça, je ne serais pas là ! Enfin, si vous voulez savoir la phrase qui change toujours ma vie ? « Je suis volontaire »
La vie sur terre
C’était il y a bien longtemps la Terre, du moins ça me semble faire une éternité, pourtant ça ne fait jamais que dix années qui ont passé...Dix ans, bordel, déjà, ça remonte le temps où j’étais une toute petite enfant, le temps des rires innocents où rien ne semblait important parce qu’il y avait papa et maman près de moi. Oui vous avez bien deviné, mon enfance a été vraiment très plaisante, j’ai eu une enfance heureuse, enfin mes parents me mentaient, ils m’ont élevé dans le mensonge, pour moi ils étaient deux banquiers dans une agence internationale qui les faisait souvent voyager. Mon enfance, c’était comme un rêve, un beau rêve dont on n’a pas envie de se réveiller parce que même si ils me mentaient, même si ils étaient absents régulièrement, quand nous étions ensembles, rien ne pouvait nous toucher ou nous atteindre. Mon père était un de ces pères joueurs nous avons très souvent fais des blagues à ma mère, lui tendant des petits pièges idiots et marrant, parfois jouant à la rendre folle en cachant ce qu’elle cherchait. Mais c’était aussi un père particulièrement prévenant avec moi, il m’a fais apprendre les arts martiaux alors que j’avais cinq ans, j’ai commencé très tôt et si au début c’était un jeu, ça a régulièrement évolué jusqu’à devenir entre lui et moi de vrais combats compétitifs, à ce jour je ne l’ai toujours pas battu et je ne le battrais plus jamais. Ma mère c’était un peu différent, elle était beaucoup plus sérieuse, c’est d’elle que je tiens mon caractère à organiser les choses, c’est elle qui s’est rendue compte de mes aisances scolaires, les autres lisaient des petits livres, je lisais des romans...lentement soit mais des romans. Je me souviens encore de ses sourires, ils étaient doux, comme celui de toutes les mères, je me souviens aussi qu’elle ne m’a jamais imposé grand chose, sinon des choses de la vie courante, repasser, cuisiner, ranger...mais pour être honnête je déteste le premier, je suis nulle en cuisine et il n’y a que le rangement que je fais avec envie et correctement.
J’ai été diplômée avec deux années d’avance, je suis entrée à l’université plus tôt que les autres, dans une université qui travaillait sur les technologies. Je n’y ai pas passé trois mois avant que l’on prenne contact avec moi, des hommes dans des costumes noirs, lunettes de soleil sur les yeux, l’archétype de l’agent de la CIA et c’était bel et bien le cas. Certains auraient réfléchis, moi j’ai dis oui de suite, à peine l’offre posée, je l’avais saisis et j’étais partie pour la « Ferme ». La Ferme c’est le surnom pour l’endroit où les agents sont entrainés et formés, avant d’y aller, je n’avais pas tenu une seule arme, je n’avais même jamais eu à utiliser les arts martiaux pour autre chose que faire plaisir à mon père et c’est là que j’appris la vérité sur lui. J’avais seize ans et deux années de formation devant moi, l’instructeur m’en demandait à moi plus qu’à tous les autres alors que j’étais la plus jeune. Il ne me voulait pas être dans les meilleurs, il voulait me voir être la meilleure, cet homme c’était mon père et son obstination avait tendance à brouiller notre relation, il était plus strict avec moi et j’avais l’impression qu’il était injuste et impartial. Finalement il faisait tout ça pour mon bien, pour que je survive sur le terrain, pour que je sois, la meilleure là-bas aussi.
Je n’ai jamais pour autant lâché les cours, j’étudiais les technologies récentes, notamment dans le domaine de l’armement militaire, je travaillais principalement sur un affichage tête haute pour les casques de l’armée, sans jamais être un succès total, les résultats n’étaient pas mauvais. Mes résultats à l’Université étaient plaisants pour mes enseignants et pour moi, j’étais intelligente et c’était heureux, surtout lorsque j’ai finalement eu dix-huit ans car à partir de là, j’ai commencé à partir en mission sur le terrain. C’était impressionnant et j’avais peur, bien difficile de ne pas avoir peur d’aller sur le terrain avec pour mission d’observer une conversation entre un trafiquant d’armes et un des tueurs d’une branche terroriste. Pourtant ce souvenir est l’un des meilleurs que j’ai eu avec mon père, il m’a guidé comme un mentor, et il a vraiment été le meilleur mentor et père possible. Puis les missions se sont enchainées au fil des mois, avec mon père, ma mère, d’autres agents, sur toutes les facettes de la planète, des confins d’un village africain perdu en pleine brousse jusqu’aux Etats-Unis même, j’étais passionnée et intéressée, je me sentais patriotique, j’aimais ce que je faisais. J’avais vingt-deux ans quand mon supérieur demanda des volontaires pour une mission particulièrement dangereuse, autant dire que ces deux mots dans sa bouche n’auguraient rien de bon, et c’est là pour la première fois que je m’illustrais d’un de mes fameux « Je suis volontaire ! ». C’est en sachant cela que mes parents on accepté la mission aussi, parce qu’elle était dangereuse, ils sont venus par ma faute.
Monumentale erreur répondrait surement Jack Slater (« Last Action Hero »). En effet, la mission en Argentine fut un capharnaüm surprenant. Echanger une mallette de dollars contre une arme, tout en sachant que l’argent était faux et que moi j’appartenais théoriquement à une branche terroriste que la CIA avait démantelé quelques jours auparavant mais dans la plus grande discrétion. Il fallait donc que l’acheteur soit convaincu que je suis bien de cette branche terroriste, il fallait qu’il n’ait absolument aucun doute sur moi ou sur ce que je faisais. L’échange se passa plutôt bien, jusqu’au moment où il sortit une arme qu’il me braqua sur le corps avant de tirer à bout portant. Je me suis effondrée et j’ai fais ce qu’il faut faire dans ces cas-là, j’ai simulé la mort, attendant qu’il soit parti pour compresser ma plaie comme je pouvais. Je perdais beaucoup de sang et mon dernier souvenir est celui d’un agent de la CIA qui vient me récupérer, après c’est le noir complet jusque dans un lit d’hôpital où ma première question était sur mes parents...Ils avaient accepté par ma faute, ils étaient venus par ma faute, ils étaient morts...par ma faute.
Il me fallut trois mois pour retrouver les chemins de la CIA et ses missions, ma première fut d’éliminer ceux qui les avaient tués, ceux qui avaient pris mes parents, ce fut chose faite. J’étais assistée de Maria, une jeune espagnole plutôt charmante et efficace tant dans le domaine des armes que...pour ce qui se passa entre elle et moi dans notre planque. C’était la première fois que je pris conscience d’être attirée par le femmes, et quelle femme ! Un an, nous travaillâmes en équipe, et quand le chef proposa une mission à risques en Russie, nous nous regardâmes avant de nous lever et de dire à l'unisson « Je suis volontaire ». Devinez quoi, ici aussi ça a foiré mais pas comme je le pensais. Tout s’est bien passé jusqu’au retour à la planque quand Maria m’a ordonné de lui donner la mallette que nous avions récupéré. Depuis le début elle était d’une branche du K-Directorat (nom du KGB après la Guerre Froide). Elle se dit désolée en pointant une arme sur moi, je m’excuse à mon tour, la laissant perplexe, je la désarme, elle sort un couteau et m’ouvre l’épaule. Finalement je parviens à prendre le dessus, je ne voulais pas lui faire de mal, mais dans un mouvement trop vif, je retourne le couteau contre elle. L’abandonnant à son sort en entendant des hommes du K-Directorat approcher de la porte, je saute par la fenêtre, m’ouvrant le dos sur le verre et je disparais pour rentrer à Langley.
Le voyage sur l'Argos
Lorsque je rentrais à Langley, mon chef avait déjà eu vent de la mission, et il savait pour mes sentiments pour la jeune femme. Il m’ordonna un congé que je refusais, j’avais besoin d’être sur le terrain mais il m’en écartait ce qui me fit trainer dans les laboratoires de technologie de la CIA, jusqu’au jour où il proposa, pour moi je crois, une mission qu’il nomma « particulière et définitive ». Devinez quoi, je me suis levée et j’ai dis « Je suis volontaire ». J’appris plus tard la mission et je doutais même que ça n’en soit vraiment une. Embarquer sur l’Argos, voilà toute la mission, embarquer sur un vaisseau et voyager tout en y travaillant et en étudiant ce qui s’y passe, c’était plus...Je n’en sais rien, des vacances, salvatrices vacances quand on savait ce qui allait bientôt arriver à notre planète. Je n’avais même pas participé à la loterie, pensant être un poissarde et la CIA m’offrait de sauver ma vie...c’est ainsi que je me retrouvais sur le vaisseau, à travailler dans un laboratoire de haute-technologie pour l’armée. j’y développais un armement nouvelle technologie au milieu d’une équipe d’autres savants. C’était intéressant , j’y découvris des technologies que j’ignorais, et c’était plutôt intéressant mais je devais bien l’avouer, je m’ennuyais mortellement sur ce vaisseau, je me faisais l’impression de ne pas être utile, à quoi bon continuer ce genre de recherches sur un vaisseau ? Alors je m’entrainais régulièrement avec l’armée une fois que j’avais sympathisé avec un Major, ce dernier impressionné par mes talents martiaux me laissaient prendre part aux entrainements et que ça pouvait faire du bien ! J’appris de nouvelles choses avec l’armée, c’était différent de la CIA, ici c’était rarement un agent seul et d’autres en couvertures, j’appris de nouvelles façons de voir et de faire, des idées bien à l’armée, des façons de progresser, de prendre un bâtiment, c’était instructif.
En définitive, ce voyage était chiant à mourir ! A part quand parfois deux caractères s’enflammaient et provoquaient une bagarre, rien d’intéressant ne se passait, du moins c’était vrai jusqu’au 6 mars 2252, date à laquelle un événement qui allait tout changer arriva. Ce n’était en apparence qu’une collision et il n’y avait pas grand chose à redouter, même pas de morts, juste des blessés, dont le commandant du vaisseau malheureusement. J’ai aidé l’armée à s’occuper des blessés et des dégâts matériels, mais ce qui semblait n’être qu’une collision bénigne, ne l’était qu’en apparence car le vaisseau avait été touché en un endroit stratégique, impossible donc d’arriver à destination et nous voguions dans l’espace, joyeusement perdu à ne pouvoir qu’espérer que quelque chose se passe. J’avais toujours eu confiance dans la hiérarchie, je n’entendais pas changer cela, mais les promesses qu’on nous faisait ressemblaient à des mensonges, difficile de croire qu’un jour nous arriverions à Alpha du Centaure. Si bien qu’un jour le cap changea, une autre planète apparemment habitable, la joie était de retour dans le vaisseau, l’angoisse diminuait.
De l'infection à la transformation
Le 20 juillet 2252, il fut demandé des volontaires pour aller sur la planète, je laisse travailler votre imagination et essayer de savoir qui s’est levée en disant « Je suis volontaire ». Le Major qui m’avait permis de participer aux entrainements se porta garant de moi, me considérant comme recrue, avec l’équipement militaire qui allait avec, et je descendais sur la planète, avec une boule au ventre comme chacun, qu’allions-nous trouver ? Au début, tout se passa parfaitement bien, je ne sais pas quand tout commença à déraper, tout commença avec les bourdonnements je crois. Les créatures jusque là n’avaient pas été hostiles, sauf quelques unes plus territoriales mais autrement nous avions avancé en sécurité, mais les bourdonnements commencèrent. C’était une nuée incroyable de moustique, un nuage en mouvement, je ne sais pas si c’est parce que nous avons tiré ou non qu’ils ont réagis en nous attaquant, en tout cas ils sont passés à l’attaque, et ils nous ont piqué. Les balles ne servaient à rien, vous avez déjà essayer de tirer dans un essaim d’abeilles ? Exactement le même effet, ça semble passer à travers sans jamais rien toucher. Pour leurs échapper, je me suis allongée dans un cours d’eau en attendant qu’ils partent et après ça, tout est devenu, vraiment étrange.
J’avais faim...Une faim que vous ne pouvez même pas imaginer, c’était comme de n’avoir rien mangé pendant des semaines, et j’avais un appétit violent. J’ai chassé et j’ai mangé ce que je chassais, je ne connaissais pas les espèces que j’ai tué mais je m’en fichais, cuit, cru, tout ce qui m’importait était de combler cette faim inédite. Au bout de quelques jours, la faim s’est finalement tue et mes pas m’ont guidés vers des grottes, non loin du point d’eau où quelques survivants et moi nous étions établis. Ce qui s’est alors passé était...étrange. Mon corps a sécrété quelque chose, une substance qui a formé un cocon autour de mon corps et j’étais dans une sorte de sommeil étrange et douloureux, je sentais que quelque chose en moi changeait mais tout cela était si étrange, c’était comme si j’avais été une chenille et que soudainement je devenais un papillon, seulement le résultat final était...bien loin d’être un papillon. Je déchire le cocon et tombe dans la grotte, marchant quelques pas pour aller boire à la rivière, après quelques minutes, je réalise ne pas avoir respirer, je le fais mais ça ne change rien c’est comme si mon corps respirait pour moi. Et petit à petit je notais les transformations, ma vitesse était impressionnante, mon agilité décuplée, mon endurance étrangement plus importante, un marathon sans être fatiguée et le tout à vitesse grand V ! Dans mon avant-bras, un dard rétractable particulièrement efficace sur la faune locale, je devinais avec aisance ce qui arriverait si je devais piquer un humain.
Un jour, je partais chercher de la nourriture avec d’autres et nous tombâmes sur des humains, d’autres, venant du vaisseau, qui de nous ouvrit les hostilités, je ne saurais le dire, en revanche les trois balles qui me touchèrent me firent mal plus qu’elles me tuèrent, c’était comme de porter un gilet pare-balle.
Finalement il y a quelques jours, je surveillais l’entrée des grottes quand je vis des humains approcher. Cachée dans les arbres que j’atteignais sans problème avec les sauts plutôt exceptionnels que mon état me permettait, je les observais, jusqu’à ce qu’ils tombent nez à nez avec un grizzours franchement pas amical. Je ne sais pas quelle folie m’a pris d’intervenir pour les protéger, descendant de mon arbre, je profitais de ma vitesse face à l’animal, le piquant encore, encore et encore jusqu’à ce qu’il ne meurt. Les humains levèrent leurs armes sur moi, et ceux furent les bourdonnements qui auraient pu me sauver si je n’avais pas eu un élan de coeur devant leur peur en devinant que des Muchas approchaient. Je leurs dis de me suivre, certains le firent...d’autres noms. Après avoir passé par un cours d’eau pour brouiller notre trace, je raccompagnais les humains à leur campement. Dans mon dos j’entendis le bruit d’une arme qu’on charge. Quelques ordres sommaires, j’avais pensé qu’ils auraient la sympathique que j’avais eu en les sauvant, je me mets à genoux, les mains derrière la tête. Prisonnière...Et dire que j’avais été volontaire pour venir sur cette planète !
Aisling Shamrock
Elle faisait partie du groupe d’humains que j’ai aidé avec le grizzours et les muchas, et elle, c’est celle qui m’a arrêtée. J’aurais sans doute pu résister et m’enfuir, mais mes intentions sont pacifiques, alors je l’ai laissé faire. Je ne lui en veux pas ou pas forcément de trop dirons-nous, j’aimerais vraiment une discussion avec elle, comprendre pourquoi elle m’a arrêtée alors que je venais de l’aider...Le sens du devoir sans doute...
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Dernière édition par Jade Myers le Sam 21 Aoû - 1:44, édité 1 fois | |
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