en reconnaissance (PV Jade)

La jeune arkange avait été choisit avec 3 autres arkanges pour une mission de reconnaissance sur le territoire des infectés. Elle ne connaissait aucun d'entre eux, bien que la tête de l'un d'eux lui disait quelque chose, il avait sans doute été une des victimes de ses farces lorsqu'elle était encore une gamine. Enfin elle en déduisit ceci vut la façon dont il la regardait. Enfin bref, après qu'ils aient tous préparés leurs affaires avant de partir, dont son couteau fétiche pour elle. Bien que la mission s'annonçait être à risque, après ils allaient rendre "visite" aux infectés et il y avait beaucoup de chances pour qu'ils n'aiment pas cette "visite" à l'improviste, elle était aussi contente qu'un enfant qui va au centre d'achat pour s'assir sur un vieux monsieur louche déguiser en père Noel.

Le début de la mission était ennuyante, il n'y avait rien à faire mise à part marcher jusqu'au but, aucun animal ne s'approchait d'eux, même pas un Boogeywoof, bien que dans le fond ça ne lui faisait pas grand chose de ne pas en avoir un dans les pattes. c'était bien le seul animal qu'elle n,aimait pas. Non mais ce n'est pas un animal c'est une peluche, ils n'ont aucun instinct de survie, c'est à se demandé comment ils font pour survivre, en plus ils sont très collant même quand qu'on leur donne des coups pour qu'ils partent. Bref ça s'annonçait comme étant un début de mission ennuyante, personne ne se parlait qui plus est. Ce fut Ainsling qui se décida enfin à briser le silence qui pesait trop pour elle, elle commença par poser quelques questions. Les langues se dénouèrent peu à peu, après va savoir pourquoi ils s'étaient mis à chanter une vieille chanson dont elle ne connaissait pas les paroles puisqu'elle était plus vieille qu'elle et qu'elle ne l'avait jamais entendut jusqu'à maintenant, ce qui surprenait les autres membres du groupe, mais elle se rattrapa en racontant une histoire d'horreur basé sur ce qu'elle avait vut un coup dans le laboratoire de sa deuxième mère lorsqu'elle était sur terre.

Après une heure et peut-être plus, à vrai dire elle n'avait pas regardé l'heure en partant , ils finirent par arrivé sur le territoire des humains piqué par des muchas. Ils arrêtèrent aussitôt leur bavardage inutile pour évité de se faire facillement repéré. Mais manque de chance ils tombèrent nez à nez avec un grizzours, un des membres du groupe, l'ancienne victime d'une de ses blague eut la "brillante" idée de d'essayé de lui faire peur en brandissant son arme vers lui, sans pour autant tiré dessus une chance, ce qui eut pour effet de mettre l'animal encore plus de mauvais poils. Ils allaient partir en courant, le seul moyen qu'ils connaissaient pour évité de finir en morceaux, lorsque quelqu'un arriva.

Journée normale dans la vie d’une Infectée, je jouais avec le dard que j’avais désormais dans l’avant-bras. Je devais l’avouer, c’était plutôt amusant même à mon âge de le regarder sortir et rentrer sous ma peau, un rien flippant mais loin d’être douloureux. Pour vous le représenter, je vous conseille d’imaginer le personnage de Spike dans X-men ou Wolverine, c’est exactement la même chose sauf que ben c’est un dard contenant un poison plutôt radical sur la faune du coin. Et qui changerait les humains que je pourrais pique en ce que je suis, une Infectée. Cela faisait plus de six mois que j’avais été piquée et que j’avais ces dons avec lesquels je jouais régulièrement, imaginez donc, trois balles dans le buffet, même pas peur ! J’avais gagné en vitesse et en endurance, plus résistante, beaucoup plus rapide, tout ce qu’il fallait pour prendre l’avantage sur n’importe quoi ou n’importe qui sur cette planète. Et avec ça, le truc qui m’éclatait vraiment, des bons phénoménaux du genre marsupilami et ça c’était carrément le pied !

Toutefois, je n'oubliais pas non plus que les humains avaient plus que tendance à se montrer agressif envers nous, je pouvais comprendre qu’ils aient peur mais au point de nous tirer dessus ? On restait humain malgré nos quelques différences, cependant ils avaient réagis comme l’ont toujours fais les humains devant l’inconnu, en prenant les armes par peur. Etions-nous vraiment mieux ? Ils nous tiraient dessus pour nous tuer et au lieu de tenter une discussion pacifique, nous répondions par les mêmes armes qu’eux, en tuant. Alors qui d’eux ou nous étaient les plus inhumains, mon coeur avait envie de dire eux de réagir comme ils le faisaient, ma raison me faisait comprendre que tous deux peuples se comportaient comme des vrais crétins, mais ça c’était juste ma façon de penser, parce que à l’évidence, j’étais prêt à tuer des humains si ça protégeait ceux avec qui je vivais au quotidien. La preuve, j’étais dans un arbre, plusieurs mètres au-dessus du sol et j’observais en contre-bas un groupe d’humains, quatre petits humains perdus dans la forêt et qui semblaient rechercher les grottes où nous logions. Si ils avançaient encore, j’interviendrais pour les dissuader et si ils prenaient les armes, je ferais ce que j’ai à faire...Mais je ne les tuerais pas contrairement à ce que j’ai dis, je les changerais, les tuer ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.

Toutefois, j’ai comme dans l’idée que le grizzours va les dissuader, si ils finissent par le voir, ce qui arrive finalement. L’un d’eux, certainement le plus crétin tente de faire peur à l’animal en braquant son arme mais sans tirer. Ils n’étaient pas équipés pour lutter contre un grizzours et ils tentèrent de prendre la fuite ce qui valut à l’idiot du village qui pointait son arme sur les créatures sauvages de se voir balayer d’un coup de patte qui l’envoya à travers un arbre un peu plus loin...mort. Descendant de mon perchoir, c’est là que j’interviens, j’aurais pu les regarder se faire transformer en descente de lit, ça aurait peut-être même été marrant, mais pas vraiment mon genre. Ils me dévisagent, j’ai le même uniforme qu’eux en beaucoup plus déchiqueté toutefois. Je passe au milieu d’eux comme si de rien était, faisant face à la sale bête qui semblait de vraiment poil :

- Ok mon gros, je suppose que t’es pas d’humeur pour un câlin ?

Son coup de patte parle pour lui, pas de chance mon loulou je suis drôlement plus rapide que toi. J’aurais volontiers fais feu mais les balles sont denrées rares chez les Infectés et mon beretta ne risquait pas de faire beaucoup de dégâts. Utiliser mon dard me vient naturellement, je le plante une première fois ce qui agace le grizzours qui m’envoie valser un peu plus loin. Pas de chance pour lui, il m’a foutu en pétard et ça c’est vraiment le truc que personne ne veut faire. Bondissant comme un chat alors qu’il avance vers les humains, j’atterris sur son dos, plantant mon dard à multiple reprise, il se cabre, bougeant violemment pour échapper à mes coups, mais il finit par s’affaisser lourdement au sol tandis que je saute pour atterrir à côté de lui, caressant sa fourrière, murmurant :

- Désolée l’ami.

Je vois les soldats qui lèvent leurs armes vers moi, je lève mes mains après avoir laissé tomber mon arme, mon beretta je veux dire, le tard c’est beaucoup plus compliqué, je peux pas l’enlever. Je les regarde dans les yeux tandis qu’ils semblent se demander qui va me menotter :

- Si j’avais voulu vous tuer, je vous aurais laissé vous démerder avec le nounours.

Et je souris en entendant au loin le bourdonnement des muchas, quand à eux...ils ne semblent pas rassuré :

- Je peux vous aider à vous en sortir mais il va falloir me faire confiance. A vous de voir ce que vous voulez.

J’attends leur décision, moi de toutes façons, je n’ai plus rien à craindre des muchas.

Alors qu'ils allaient prendre leurs jambes à leur cou, afin d'éviter de finir en bouillit, l'idiot qui l'avait provoquer, au lieu de lui faire peur comme il voulait, eut le droit à un joli vol gratuit qui fut malheureusement son dernier. Ce fut à ce moment qu'une femme, qui savérait être une infectée, arriva, d'on ne sait où, près d'eux. Ils espéraient qu'elle n'allait pas s'en prendre à eux, car ils avaient déjà un grizzours sur le dos, alors un infecté en plus n'allait pas du tout aidé. Mais visiblement elle allait s'en prendre à l'animal qui ressemblait beaucoup à un ours, enfin c'est ce qu'en déduis la jeune recrue par ce qu'elle venait de dire à l'animal et elle avait raison. la pauvre bête, elle n'avait pas de chance elle semblait beaucoup trop lente pour se défendre contre l'inconnue. Étrangement, enfin étrange pour les personnes qui ne pensaient pas comme elle pour ce qui est des animaux, elle était triste de la mort de la grosse bête poilue, tout en sachant que c'était elle ou eux et que presque n'importe qui aurait tout fait pour que ce soit l'autre qui flanche en premier ne serais-ce que par simple instinct de survie. Lorsque l'animal poussa son tout dernier soupir, les arkanges eurent comme réflèxe de tous pointer leurs fusils vers l'inconnue qui venait pourtant de leur sauvé la vie. Mais après tout on était pas à l'abri du danger, il ne fallait pas baisser la garde au cas ou. Cependant elle marquait un bon point en disant que si elle aurait voulut leur mort elle les aurait laisser faire joujou avec l'ourson géant, ce qui lui aurait aussi permis de ne pas se sallir les mains en les tuant elle même, qui plus est elle avait fait preuve de bonne foi en lâchant son arme, enfin la seule arme qu'elle pouvait enlever. Puis des bourdonnements se firent entendre. C'était quoi? Des muchas! Manquait plus que ça, une chance qu'ils n'étaient pas en pleine nuit, parce qu'avec la chance qu'ils semblaient avoir aujourd'hui ils auraient aussi eux le droit à des worgs. Bon ok pour Aisling ça l'aurait rendu contente, ok elle aurait eut peur de se faire tuer par eux, mais en même temps depuis qu'elle en a entendu parlé et vut sur des dessins ou bien des photos elle rêve d'en voir en vrai car ils ressemblent à ses animaux préférés de la terre, qui sont maintenant disparus, les loups. Par la suite l'inconnue leur proposa de la suivre pour éviter de se faire pîquer par ses drôles de maringuouins. Les arkanges semblaient hésité, peut-être que c'était un piège et qu'elle avait tué le grizzours pour gagner leur confiance pour mieux les piéger après et en faire des prisonniers ou bien quelque chose d'autre. Mais peut-être aussi qu'elle était sincère et qu'elle était une gentille infectée, après tout si il y en a des mauvais il faut bien qu'il y est leur contraire chez eux, tout comme il y en a chez les humains. En même temps elle devait mieux connaître leur terrain qu'eux et donc savoir par où passer pour éviter ses bestiole.

"Moi j'vous suit."

Peutêtre étais-ce de l'insouciance et qu'elle allait courrir tout droit à sa perte, mais elle lui faisait confiance, tout du moins pour ceci, ce qui ne fut pas le cas pour ses coéquipiers qui préféraient s'arranger par eux même pour revenir intact à la base. Sur ce elle suivit la personne dont elle ne connaissait toujours pas le nom.

C’était peut-être une très mauvaise idée d’aider ces humains, il était très possible qu’ils décident finalement de lever leurs armes vers moi, il était très possible qu’ils pensent à me tuer ou me capturer, ce n’était pas une décision à prendre à la légère. Pourtant je choisis d’intervenir, aucun humain ne méritait de mourir, notre politique n’était pas de les tuer et les exterminer, les transformer ou tenter un dialogue de paix était plus proche de nos intentions, malheureusement ils ouvraient régulièrement feu. Et on pourrait dire que je n’apprécie pas vraiment de me retrouver avec des armes braquées vers moi, c’est même un concept qui me donne beaucoup de mal, j’aurais pu les tuer tous les quatre si j’avais eu envie et cela depuis un bon bout de temps, mais je ne voulais pas leurs faire de mal. Comme je ne voulais pas qu’ils ne viennent à mourir sur les coups de la boule de poils qu’ils venaient de mettre véritablement en pétard. J’interviens finalement dans ce qui semble un combat bien parti pour devenir inévitable, malheureusement c’est trop tard pour le malheureux qui a menacé l’arme, je doute qu’il puisse reposer en paix après son erreur. Le combat contre le grizzours n’est ni intense, ni vraiment violent, je ne le fais pas souffrir, je le tue rapidement, je n’aime pas tuer même ayant travaillé pour la CIA tuer n’était pas ma tasse de thé. Pourtant à peine le combat finit, je sens leurs armes vers moi, je n’ai pas l’intention de me battre avec eux, je lâche mon arme et lève les mains, pour être sauvée par des muchas, coup de chance pour moi, pas de chance pour eux. Je leurs fais une proposition qui me semble ne prêter à aucune hésitation, mais seule la demoiselle accepte de me suivre.

- Partons tout de suite alors.

Elle pourra reconnaître ce ton étant elle-même militaire, c’est un ordre, sec et sans appel, j’attrape sa main de ma main gauche, le choix pour moi est crucial, elle sait que mon dard est dans mon bras droit, il est logique qu’elle s’en méfie. Et finalement nous nous retrouvons à courir au milieu des arbres, les bourdonnements sont encore lointain et se rapprochent de plus en plus, des coups de feu indiquent que les autres se sont fais rattraper, à considérer comme l’ennemi désormais pour la demoiselle. Tandis que les bourdonnements se rapprochent et que nous courrons toujours, je sais parfaitement où je vais, je tourne la tête vers l’arkange :

- On ne leurs échappera pas en courant, tu m’as fais confiance juste avant il va falloir que ça continue. D’ici quelques minutes nous serons dans un cours d’eau, il va falloir que tu retiennes ta respiration, je t’aiderais à rester sous l’eau. Les muchas pourront rester un certain temps alors si tu manques d’air, tu n’auras qu’à serrer mon bras, je m’arrangerais pour que tu en ais. Ne me demandes pas comment, j’improviserais une fois sur place.

Et effectivement, comme je l’ai promis, après avoir sauté par dessus une ligne de buisson, nous arrivons dans un cours d’eau. Plutôt grande, l’eau m’arrive simplement à des niveaux des fesses, les bourdonnements se rapprochent dangereusement et je regarde la demoiselle qui semble hésiter sur la marche à tenir. Plusieurs secondes passent yeux dans les yeux :

- Ecoutes, si je voulais te tuer ça serait déjà fais, si je voulais te changer je te laisserais aux muchas. Je sais que tu n’as pas vraiment confiance et surement peur. Pour ce que ça vaut, je te fais la promesse que je te ramènerais vivante et toujours humaine jusqu’à la base Ellis. Fais-moi confiance.

J’avance ma main droite vers elle, celle qui la maintiendra sous l’eau, mais bien sûr la présence du dard sous mon épiderme est encore bien présente dans son esprit :

- Il y a trop de courant, jamais je ne te retiendrais sous l’eau avec ma main gauche.

Elle reconnaissait facillement se timbre de voix, il fallait écouté et ne pas perdre de temps à discuter, quoi que dans la situation dans laquelle elle était ce n'était pas du tout le bon moment pour rochigner pour n'importe quoi. L'inconnue attrapa sa main droite et elle ne perdit pas son temps pour courrir le plus rapidement qu'elle le pouvait, suivait l'infectée. Alors qu'elles courraient des coups de feux se firent entendre visiblement elle avait bien fait de ne pas rester avec eux. Les coups de feux s'arrêtèrent, les insectes en avaient finit avec ses collègues, enfin ses anciens collègues, et ils s'approchaient d'elles. C'est là que la brune lui dit qu'elles n'allaient pas réussir à distacer les bestioles, mais qu'il allait bientôt y avoir une rivière dans laquelle l'humaine allait pouvoir être à l'abri, ainsi que si elle manquait d'air elle n'aurait qu'a serré son bras et qu'elle allait trouvé un moyen pour lui en fournir. Ayant vut souvent des films avec se genre de situation, elle pouvait facillement imaginer un des moyens, si ce n'est le seul, quand on a pas d'instrument pour en fournir et ça ne la répugnait pas. Ok elle n'était pas attiré par les filles, mais bon elle était du genre à se fouttre de ses détails là quand sa vie pourrait être en danger et elle ferait même ça si les rôles étaient inversés.

"D'acc-o-d'acc."

Ce fut simplement ceci qu'elle dit, mais en même temps il fallait dire qu'il n'y avait pas grand chose à ajouter. En voyant enfin la dite rivière, elle se dit que c'était toute une rivière avec le courrant qu'il y avait et se remémorra la dernière fois qu'elle c'ùtait baigner, alors qu'elle avait 9 ans environ. Maintenant elle allait voir si elle n'avait rien perdut ou non. L'infectée lui rappella la promesse qu'elle lui avait fait c'est-à-dire de la ramené vivante à la base. Elle hoacha de la tête de façon affirmative pour lui faire comprendre qu'elle lui faisait confiance tout en gardant un once de méfiance, qu'elle n'arriverait sans doute pas de ci-tôt à faire partir de toute façon. Cependant elle eut un peut peur lorsque la dame la tenant avec sa main droite, se rappellant que son dard était dans ce bras-ci. Puis elle lâcha un nouveau: "D'acc-o-d'acc", quand elle lui dit qu'elle n'aurait pas assez de force avec un seul bras pour la retenir. Elle grimaça en sentant le dard de celle-ci la traverser, elle espérait cependant qu'elle n'en avait pas profité pour l'infectée ou encore pour percer une veine importante. Sur ce elle entra dans l'eau, après avoir prit rapidement une bonne bouffé d'air, lui tenant le bras gauche, qui était turbulente et froide, si elle aurait été endormit ça l'aurait bien réveillé, heureusement qu'elle n'était pas du type frilleuse. Les bourdonnements se rapprochaient, elle espéraient qu'ils étaient comme les moustiques de la défunte Terre qui avait peur de l'eau. Ce qui semblait être le cas, bien que c'était quelque peu inquiétant de les voir voler au dessous, peut-être qu'ils pouvaient la voir et qu'ils attendaient qu'elle sorte pour prendre une bouffé d'air et en profiter ainsi pour la piquer, ce qui n'était pas vraiment pour la rassurer. Au bois de quelques minutes, 4 ou 5, qui semblait chacune en valoir 10, elle serrait le bras gauche de celel qui l'empêchait de partir avec le courrant et par ce même fait de se pêter la gueule sur les roches façonner par ces eaux turbulantes.

L’Arkange n’avait pas hésité longtemps après mon ordre, preuve formelle qu’elle comprenait bien l’urgence de la situation, étrangement elle ne semblait pas avoir aussi peur de moi que le faisaient beaucoup d’humains avec les Infectés. Je l’emmène avec moi dans la forêt, je n’ai aucunement l’intention de lui mentir, elle doit se douter que jamais il ne sera possible de distancer à pieds les muchas qui nous suivent, je lui explique la façon dont nous allons procéder, espérant qu’elle ne me dise pas qu’elle a peur de se noyer ou peur de l’eau tout simplement. Par chance ça ne semble pas être le cas, quand à comment lui donner de l’air, je dois bien avouer que la solution qui lui vient à l’esprit est aussi celle qui me traverse, mais peut-être n’y aura-t-il même pas besoin de lui redonner de l’air pas vrai ? En tout cas, je dois bien avouer que la jeune femme me surprend, je m’attendais à un sacré paquet de réponses différentes, je pensais bien les avoir toutes imaginées mais elle se contente d’un simple, rapide et amusant « D’acc-o-d’acc ». Cette petite formule me fait sourire et finalement nous atterrissons toutes deux dans l’eau, l’une en face de l’autre, elle a dû me faire confiance jusqu’à maintenant, à présent les choses allaient évoluer, elle allait devoir passer au cran supérieur de confiance. Je comprenais que la situation dans laquelle elle se retrouvait était plutôt compliquée, d’un côté la possibilité que je ne sois pas de parole et que je la noie ou que je la livre aux muchas, enfin la possibilité que je choisisse de la changer de moi-même.

Je lui rappelle ma promesse, elle vivrait et rentrerait chez elle toujours belle bien humaine, elle hoche la tête semblant toutefois moins enthousiaste qu’avec son premier « d’acc-o-d’acc » mais pourtant elle en répète un quand j’approche ma main droite et que je la rassure sur mes intentions. Les eaux sont plutôt vives, elle comprend sans doute qu’il faudrait plus qu’une main pour retenir un corps sous l’eau, et elle se prête au jeu, s’allongeant dans l’eau. Ma main se pose au niveau de son épaule, maintenant entre elle et moi son arme pour le cas où elle paniquerait, j’aimerais autant qu’elle ne me transforme pas en passoire, et mon dard sortit, flirtant avec la peau de son épaule sans l’entamer, traversant son débardeur pour se planter dans le lit de la rivière. Et rapidement en quelques secondes, c’est une nuée de muchas, véritable nuage mouvant et impressionnant de bourdonnements en tout genre. Certains se posent sur moi, me volent autour, les moustiques ont perdu la trace de l’humaine et la cherchent désespérément, le temps passe, le nombre de moustiques s’amenuisent très doucement et je sens l’humaine me serrer le bras...J’avais presque oublié qu’elle était sous l’eau ! Et maintenant ? Ma main libre attrape ma gourde et en vide le contenu, mais la main de l’arkange se fait toujours plus serré sur mon bras, et tandis que la gourde se vide de son contenu, je prends une large inspiration, du moins comme je peux avec mes poumons atrophiés par ma condition et je me penche vers la demoiselle. En d’autres circonstances l’image aurait pu être vraiment très sympathique, elle était plutôt mignonne et attirante, mais là c’était une situation d’urgence et elle se prêta au jeu...enfin dans son cas il en allait de sa survie, prenant entre mes lèvres l’air dont elle avait besoin. Je savais que ça serait très temporaire, sans poumon il était difficile de conserver en soit beaucoup d’air. Par chance ma gourde enfin vide je la retournais et la portais à ses lèvres, pleine d’air.

Et finalement le nuage se dissipa, la demoiselle malgré l’air que je lui avais donné devait être légèrement sonnée de son expérience, on ne reste pas ainsi sous l’eau sans prendre un petit choc. Mon dard libère son débardeur, ma main gauche se joint à ma main droite, la remontant à la surface et l’emmenant jusqu’au bord de la rivière. Je l’allonge dans l’herbe, sur le côté de façon à ce qu’elle puisse cracher l’eau qui risquait d’être rentrée dans ses poumons. Je m'assois à côté d’elle, nous sommes toutes deux trempées jusqu’à la moelle, je lui adresse un sourire :

- C’est courageux ce que tu as fais, un peu fou mais vraiment courageux. Attends-moi là, je reviens dans quelques minutes, promis.

De toutes façons il ne semblerait pas intelligente de la laisser beaucoup plus longtemps. J’ai tôt fais de rejoindre les grottes pour me changer avec des vêtements secs et d’en récupérer pour l’humaine mais il est plus probable que quelqu’un aurait crisé en me voyant prendre des vêtements pour une humaine. Comme je lui ai promis je suis de retour, un sac sur le dos, sortant des vêtements exactement dans le même style militaire que celui que porte la jeune femme, un pantalon et un débardeur, et je sors également une serviette :

- Sèches-toi et changes-toi, tu risques de prendre froid autrement. Au faites, je m’appelle Jade.

Le fameux moment où elle manquer d'air arriva enfin, enfin façon de parler. Heureusement que la personne dont elle ignorait toujours le nom réussit à lui donner de l'air, d'une façon qui la surpris nullement, après elle se servit de sa bouteille, qu'elle avait vider, pour lui en donner. Puis lorsque le dernier insecte se décida enfin à partir, elle put enfin sortir de l'eau, à ce moment elle se dit qu'elle devrait pensé à amener du linge de rechange avec elle pour sa prochaine mission au cas ou qu'elle ait à faire avec d'autres muchas et de préférence chaud et qui absorbre le moins que possible l'eau. Elle s'allongea sur le sol et en profita pour cracher l'eau qu'elle avait dans les poumons. Ensuite l'infectée lui dit qu'elle allait qu'elle allait partir pour pas longtemps, elle espérait que ce n'était pas pour aller chercher d'autres infectés pour ensuite en faire une prisonnière, quoi que si elle aurait voulut en faire une elle l'aurait fait depuis un bon bout sans doute, déjà qu'ils ont des avantages grâce à leurs capacités physique par rapport aux humains, il ne lui aurait pas été difficile pour en faire une, en tout cas, elle resta tout de même sur ces gardes et vérifia que son arme n'avait pas été abimé par l'eau ce qui n'était pas le cas visiblement, Par la suite elle se mis à bouger un peu pour se réchauffer, en même temps elle ne voulait pas attendre en restant planter au sol. Lorsqu'elle entendit un bruit s'approcher elle eut aussitôt comme réflexe de pointer son arme dans la direction du bruit, mais en voyant que c'était elle qui l'avait sauvée, elle baissa aussitôt son arme.

"Désolé, réflexe."

Avait-elle dit, un peut embarrasser. Puis elle lui donna des vêtement sec et se présenta. Ainsling en profita pour se changer derrière un buisson.

"J'm'appel Aisling." dit-elle alors qu'elle se changeait.

Après elle récupéra ses vêtements, puis elles se remirent en marche.

"Au fait t'étais quoi avant d'être une infectée?... Enfin t'avais quoi comme travail?" demanda-t-elle par curiosité.

Comment aurait-elle réagi au moment où nos lèvres se son rencontrées si elle avait su que j’aimais autant les femmes que les hommes ? Sinon peut-être plus, je ne crois pas avoir eu de sentiments réels pour un homme un jour. Quoi qu’il en soit, elle avait compris qu’il en allait de sa survie et elle était entrée dans le petit jeu, avant que je n’improvise une autre manière de lui donner de l’air, un rien plus conventionnel quoi que tout aussi improvisé que ce « baiser » qui n’en était pas un. En d’autres circonstances peut-être que...après tout, elle était plutôt une très belle demoiselle quoi que peut-être un peu jeune, enfin elle se laisserait peut-être prendre au piège de la découverte et de la curiosité, je m’y étais laissée prendre aussi à son âge. Quel âge devait-elle avoir tiens ? Dix-huit, vingt ans à tout casser, courageux de devenir Arkange à son âge, surtout sur cette planète et en sachant les dangers de cette planète, je devais l’avouer, je l’admirais la petite, elle faisait preuve d’un sacré sang-froid jusque là. Et elle se laissait pas démonter, j’aurais juré qu’elle avait même eu un sourire ! Ca faisait plaisir de voir une humaine avec autant de vie et de sourire, moi en tout cas c’était très loin de ne pas me réchauffer le coeur, mais se mettre au sec me semblait encore mieux que d’avoir le coeur qui se réchauffe, aussi je cherchais pour elle et moi des vêtements secs, ce qui me valut au retour de me retrouver braquer par l’arme de la demoiselle qui s’excusa rapidement, expliquant que ça n’était là qu’un réflexe, je lui adressais un sourire :

- On n’est jamais trop prudente, t’en fais pas pour ça, j’aurais surement fais pareille à ta place alors c’est pas bien grave.

Sans compter que ma peau était plutôt pare-balles, ce qui ne voulait pas dire que ça devenait agréable de se faire tirer dessus ! Au moins je ne risquais plus de finir transformée en passoire, pas que ça avait un jour été mon programme mais j’étais plus résistante alors ça limitait quand même les risques. Tandis que la demoiselle se changeait, je l’entendis se présenter, prénom surprenant quoi que plutôt mignon, pas de risques qu’on la confonde avec ce prénom, tant mieux pour elle, c’était bien d’avoir un prénom original. Je la vis récupérer ses vêtements et nous nous remîmes en marche, direction la base Ellis ou j’avais promis de ramener la demoiselle saine et sauve. J’étais femme de parole, elle y serait bien vivante, et visiblement elle voulait même discuter :

- J’ai été une des première infectée, j’étais volontaire avec la première équipe à venir, comme toi j’étais une Arkange. Sur le vaisseau j’ai longtemps été chercheuse en technologie d’armement et sur Terre j’étais à la fois étudiante en technologie moderne et je travaillais pour la CIA...Mais avec un peu de chance tu ne sais même pas ce que c’était la CIA. Tu avais quel âge quand tu es montée à bord du vaisseau, dix ans ?

Et puisque l’humeur était à la discussion :

- Pourquoi avoir rejoins les Arkanges ? Tu sais que cette planète est dangereuse, tu aurais pu te trouver quelque chose de beaucoup plus sympa et à l’abri non ? Le goût du risque ?

La CIA, tiens ça lui disait vaguement, mais vraiment vaguement quelque chose, peut-être que c'était son deuxième père qui avait déjà pester contre l'un d'eux, lors d'une enquête, ou bien que c'était sa mère qui avait reçu un corps de leur part. Mais elle pouvait aussi confondre avec quelques chose d'autre, après tout il y a plein d'initiale de ce genre, avec les mêmes lettres, bien que pas dans le même ordre. Elle avait aussi apprit qu'elle avait été une arkange, qu'elle était dans le domaine de la recherche et qu'elle avait été une des premières des siennes.

"En fait j'en avait que 8 lors de l'embarquement."

En y repensant c'est vrai qu'elle était jeune lorsqu'elle était embarquer dans le vaisseau, vaisseau dans lequel elle passa un peu plus de la moitié de sa vie, enfin pour le moment. Puis Jade lui demanda pourquoi elle avait décidé de rejoindre les forces armées de l'équipage, lui disant que c'était dangereux. Tiens ça lui rappellait son père adoptif lorsqu'elle lui annonça qu'elle voulait les rejoindre, lui aussi lui avait dit que c'était dangereux, lui rappellant aussi la mort de son père, et pourtant il n'avait pas réussit à la faire changer d'avis, faisant sa tête de mûle qui sait ce qu'elle veut.

"Pour le costume, j'adore la couleur kaki."

Elle avait dit ceci pour plaisanter biensure, non mais ça fait vraiment idiot de s'enrôler dans quelque chose juste pour le costume qui vient avec. Bien qu'il fallait l'avouer, bien arranger les vêtements militaires peuvent donner un bon résultat au niveau vestimentaire.

"Pour de vrai c'est pour le goût du risque comme tu dis... Les métiers où on reste là enfermer ou bien à l'écart de tout danger, ce n'est pas vraiment mon truc, j'aurais tôt fait de virer folle sinon."

Alors qu'elle parlait elle crut reconnaître un élément dans l'environnement, un espèce de gros arbre, peut-être que c'était signe qu'elles s'approchaient de la base, soit elle était passer par ici un coup ou bien sinon c'est qu'il ressemblait à un autre arbre, après tout c'est difficile d'en différencier certains.

"Au fait c'était quoi exactement la CIA?"

Elle était curieuse et en même temps elle allait pouvoir comprendre mieux de quoi parlent certaines personnes plus agés qu'elle lorsqu'ils y font référence ou bien raconte des anecdotes de leur passer. En tout cas, plus elles approchaient de l'endroit que les humains avaient colonniser, plus elle réfléchissait à ce qu'elle allait faire.

Non bien sûr, la CIA ça devait juste être un sigle pour elle, pas grand chose d’autre, au mieux elle aurait le souvenir d’avoir entendu des humains parler de la CIA mais à l’âge auquel elle avait embarqué, il était certain qu’elle ne devait pas avoir beaucoup de souvenirs, ça paraissait même improbable. Et puis faut pas oublier que la CIA avait tendance à agir dans l’ombre et qu’on parlait plus de ses échecs que ses réussites quoi que même pour les échecs, c’était rare que les gens soient au courant, on était des bons à l’époque mais c’était fini. La CIA appartenait à un passé désormais révolu, il fallait rebâtir et pourquoi pas le faire comme c’était le cas entre Jade et moi ? Humains et Infectés main dans la main plutôt qu’à chercher à s’entretuer :

- Huit ans ? Ca t’en fais...dix-sept ? Non dix-huit sinon tu serais pas Arkange à moins que t’ai mentis pour devenir Arkange ? Ca serait pas bien ça tu sais ?

Je lui souris, amusée, ça n’avait aucune importance pour moi et puis elle était plutôt courageuse et encore en vie et pas infectée contrairement aux trois autres pourtant plus âgés qu’elle. Je ris de bon coeur quand elle me dit s’être inscrite pour le costume parce qu’elle adore le kaki, et beh sacré bout de femme si c’est vrai ! Ecervelée complète quoi, faut être pas bien pour s’inscrire pour une tenue. Mais je sais qu’elle plaisante, ceci dit j’en avais déjà vu le faire alors je n’aurais plus vraiment été surprise de grand chose et puis elle n’a pas tort, le kaki ça lui va pas trop mal ! Sûre qu’en s’y prenant bien, elle pourrait se faire un uniforme super canon à faire craquer tous les mecs qu’elle croiserait, après tout les fille en uniforme ça avait toujours eu tendance à faire de l’effet à la gente masculine non ? Alors quand en plus la jeune femme en question est craquante comme Aisling, aucun mec n’aurait été capable de résister bien longtemps même moi si elle adoptait une pose un peu féline avec cette tenue...Bref passons outre cela, je doute qu’elle ne soit vraiment du genre à aimer les femmes ou du moins pas les Infectées qui pourraient la transformer pendant son sommeil. Sa réponse me fait rire, elle me rappelle étrangement quelqu’un que je connais bien :

- Tu sais, tu me rappelles moi quand j’avais ton âge, le goût du risque, de l’aventure, le besoin de se sentir vraiment utile, de faire quelque chose pour aider. Ceux sont des passions prenantes, il faudra faire attention à toi, mais tu as prouvé aujourd’hui que tu savais prendre de bonnes décisions.

La base n’était plus très loin lorsqu’elle me demandait ce qu’était exactement la CIA, comment la définir ? C’était particulièrement compliqué, je pris donc le temps de réfléchir pour ne pas lui donner une réponse idiote ou totalement à côté mais ça ne demeurait pas simple de définir la CIA :

- Ce n’est pas facile, la CIA touchait à beaucoup de domaines mais son activité principale était de lutter contre le terrorisme dans le pays et au niveau des menaces étrangères. Elle surveillait les trafiquants d’armes, les grands terroristes, elle organisait des opérations pour récupérer des armes de destruction massive, des informations ou arrêter des criminels de guerre et sur toute la planète. Mais comme c’était souvent en des territoires où elle n’avait aucune autorité, les missions n’existaient pas, les agents envoyés n’étaient pas de la CIA, si tu étais capturée ou tuée, l’agence niait avoir connaissance de tes agissements comme dans Mission Impossible...mais tu ne l’as peut-être même pas vu ce film. J’étais un peu comme James Bond...Si tu as vu le film encore une fois...Bref, imagines que j’étais une espionne super-entrainée qui tuait les méchants et récupérait les armes trop dangereuses pour être laissées dans les mains de certaines personnes.

Finalement nous étions bientôt devant la base j’avançais de quelques pas devant elle et je l’entendis enlever la sécurité de son arme et la charger, sans me retourner je lui demande :

- A genoux les mains derrière la tête puis face contre terre les mains dans le dos pour que tu me mettes les menottes c’est ça ?

"Inquiète toi pas j'ai l'âge minimum pour en faire partit légallement, même si c'est un peu limite." dit-elle en souriant.

Quand elle lui dit qu'elle lui faisait pensé à elle quand elle était plus jeune. La jeune arkange se demanda si c'était bon signe. Après tout elle ne sais pas comment elle était elle à son âge. Mais en écoutant le reste, elle fut rassuré, c'était plus des compliments que des insultes, heureusement, parce que sinon elle aurait été vexer. Après ce fut au tour de la jeune métisse de parler et elle lui demanda ce qu'était la CIA, ce à quoi elle eut le droit à une longue explication, mais qui était quant même clair, pas comme certains fond pour paraître intelligent et se sauvé la fasse lorsqu'on leur pose une question à laquelle ils ne peuvent pas ou bien ne veulent pas répondre parce que ça pourrait nuire à leur précieuse réputation. Enfin bref elle trouvait que ça ressemblait un peu au FBI, mise à part qu'ils travallaient à l'extérieur, que les agents était laisser à eux même lorsqu'ils se faisaient prendre par l'ennemi et qu'ils devaient récupérer des affaires qui pouvaient être un danger pour la patrie. En fait à bien y réfléchir, il y avait juste la partit combat le crime qui était semblable avec le FBI. Alors qu'elles étaient proches de la base, elle laissa l'infectée la dépassé un peu, elle avait prit une décision, une décision qu'elle allait peut-être regretté plus tard, mais pour l'instant elle avait éteind sa conscience. Elle enleva la sécurité de son arme et la pointa sur Jade, qui visiblement l'avait entendu faire d'après ce qu,elle lui dit, ce à quoi elle répondit.

"Mouais, en gros c'est ça."

Elle attendit qu'elle s'exécuté pour lui mettre des menottes, dont elle ne savait pas si elles étaient assez solide pour retenir une infectée, et l'amené à la base.

- T’en fais pas Aisling, je suis pas du genre à croire qu’on est pas compétent parce qu’on est jeune, j’ai commencé ma carrière d’espionne plutôt jeune et j’aime croire que j’étais douée voir très douée dans ce que je faisais malgré ma jeunesse. Tu seras ne bonne Arkange un jour.

Et j’y croyais, n’allez pas croire que je mentais à la demoiselle simplement pour être sûr qu’elle ne m’en veuille pas de faire remarquer son âge. Jusque là elle avait été plutôt courageuse, ça n’était pas donné à tout le monde de faire ce qu’elle avait fais. Mes explications sur la CIA, je tentais de les rendre aussi simples que possible, ce n’était pas si évident que ça pouvait le paraître mais je ne m’en sortais finalement pas si mal dans mes explications je crois, il me semble que la demoiselle avait compris et elle n’avait pas de questions donc ça avait surement été clair. Il faut quand même l’avouer, la situation était plutôt étrange, une Arkange et la chargée de sécurité des Infectées main dans la main enfin pas au sens littéral hein ?! Qui tâchent de s’aider pour survivre. C’était plutôt comique comme situation et un rien inquiétant, je pourrais sans doute l’infecter maintenant et problème réglée mais j’étais une personne de parole, je lui avais dis qu’elle rentrerait vivante et toujours humaine, c’était presque fais, la base n’était qu’à quelques minutes de marche, et rapidement, elle fut en vue. Encore quelques minutes et la demoiselle serait chez elle, bien à l’abri des muchas et autres dangers qu’offraient cette nature un peu trop luxuriante, elle pouvait se considérer plutôt chanceuse. D’abord d’être tombée sur moi parce que je doute que beaucoup d’infectés l’aient été aidée comme je l’avais fais, ensuite d’être encore en vie tout simplement, ils auraient pu tomber sur un grizzours quand je n’étais pas dans les parages et là ça aurait été descente de lit et torture enfin bref l’intégrale de l’apocalypse façon grizzours en manque de sang.

Pourtant si il y avait bien quelque chose à quoi je n’avais pas pensé, c’était de ce qui pouvait se passer dans la tête de la petite humaine. C’est vrai que j’ai presque oublié que nous n’étions pas dans le même camp, après tout avec ce qu’elle et moi avions connu c’était plutôt normal de ne pas se voir en ennemies pas vrai ? Et pourtant j’entends la demoiselle retirer la sécurité de son arme, je l’imagine la lever vers moi, je lui demande ce que je sais qu’elle va me demander de faire, sa réponse me fait sourire, pas si sûre d’elle que ça dans sa décision la jeunette. Je me mets à genoux, les mains derrières la tête, lentement face contre terre et les mains dans le dos, sentant la demoiselle me menotter. Je pourrais sans doute encore prendre le meilleur sur elle au moment où elle commence à me menotter, même avec les menottes d’ailleurs, mais ce n’est pas mon intention, je lui ai fais une promesse non ? Je me laisse arrêter par la petite humaine tout en pestant contre moi-même/

*Comme une bleue Jade !*

Oui comme une bleue c’est vrai, j’aurais dû y penser, au moins l’imaginer dans un coin de mon esprit mais non même ça je ne l’avais pas fais. Je me tourne vers la demoiselle une fois sur mes pieds, les menottes au poing, lui désignant d’un petite geste de tête des Arkanges qui approchaient :

- Je crois qu’il serait bon que tu me fouilles au moins pour faire semblant pour les balourds qui arrivent. J’ai juste une arme sur moi, c’est un couteau dans la poche arrière de mon pantalon...Et j’aimerais garder mon collier s’il te plait.

Mais là, ce n’était plus vraiment à moi de choisir.

Elle, elle allait devenir une bonne arkange? La métisse n'en était pas si sûr. En tout cas, peut-être qu'elle allait en devenir une, mais pas haut gradé, surtout vut son fâcheu défault, enfin ça dépend du point de vue, qui est malheureusement, pour elle, mal vue par beaucoup de militaires, à moins qu'elle change son attitude, ce qui est très loin d'être dans ses plans.

Elles allaient bientôt arriver à bon port, quand elle décida enfin ce qu'elle allait faire, bien qu'elle n'en était pas encore sûre à 100% en ce disant qu'elle allait peut-être le regretté plus tard. Mais quelque chose la surpris, c'était que Jade ne se défendait même pas. Pourtant, elle aurait fort bien put battre la plus jeune. Bon ok, d'un bord elle aimait bien qu'elle se laisse faire, mais d'un autre bord c'était une fille d'action, donc c'était plate pour elle que ce soit aussi facille, voir un peu louche, et il faut dire qu'elle avait un petit font de sadomaso la recrue, tout du moins tant qu'elle n'a rien de brisée, quoi que même encore là ça dépend des circonstances, mais dans celle-ci elle n'aurait pas aimer. Puis elle vit les autres arkanges que l'infectée lui avait indiqué après lui avoir conseillé de la fouiller. Et voilà, c'était deux balourds qui n'avait toujours pas digérer une farce qu'elle leur avait fait alors qu'elle était encore une gamine, bon il faut dire que pour deux machos le fait de se retrouver avec les cheveux roses suite à une douche et bien ça donne un bon coup dans l'égo et ça en fait rire plus d'un. Revenons à nos moutons, elle fouilla donc sa nouvelle connaissance et elle trouva le dit couteau qu'elle glissa dans sa manche, n'ayant plus de place ailleurs et ne voulat pas le donné à l'un des hommes. Pour ce qui était du collier elle le lui laissa, ce n'était qu'un collier après tout, pour le détacher, il aurait fallut soit qu'elle soit très souple ou bien qu'elle soit capable de disloquer ses épaules pour enlever ses mains de son dos. Quoi que pour les deux cas elle ne pouvait pas être certaine qu'elle n'en était pas capable. Un des hommes lui demanda comment elle avait fait pour l'avoir, ce à quoi elle répondit, qu'elles étaient juste tomber l'une sur l'autre. Ce qui était vrai dans le fond, de plus ce n'était pas vraiment de ses affaires, elle en dirait plus à ses supérieurs, mais pas à eux. Bref, elle amena l'infectée à l'endroit prévue à cet effet, accompagnée des deux monsieurs muscles qui avaient peur qu'elle ne tente de s'évader.

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